Gnocchis de courge

      J'aime bien l'automne. Pas pour la rentrée des classes, qui est toujours un moment critique pour les enfants, les parents et pour mes nerfs par conséquent. Pas pour la pluie (encore que cette année, il a fait 20° jusqu'en novembre). Pas non plus pour mon nez qui va couler jusqu'au 15 mars. Pas pour ma toux, qui tiendra compagnie à mon nez et à mes nerfs. Enfin, pas pour le plaisir de fermer les volets à 17h00.

      Mais c'est le temps des girolles, des chataignes, des crêpes que l'on se fait le dimanche après-midi quand il fait moche. C'est le moment où on allume la cheminée, où on se fait des civets de lièvre. C'est la période du raisin et de la pâte de coing. Les week-end, on se balade dans la fôret pour ramasser de jolies branches, on a le nez rouge et ça nous fait marrer. En rentrant, on allume des photophores et on se goinfre de jujubes devant des séries débiles. Si on pousse le vice, on peut même se rouler dans une couverture et boire un chocolat. Et surtout... mon amie la courge est de retour (non, pas toi Audrey !).

Gnocchis de courge (pour 2, nous sommes assez goinfre, j'en conviens) : 500 grammes de courge, 2 petites pommes de terre, sel, poivre, muscade, 200 grammes de farine, 1 jaune d'oeuf, une briquette de crème (légère, tout de même), parmesan, cèpes séchés ou une petite cuillère à café de fond de sauce champignons.

Faire cuire la courge et les patates (avec la peau) à la vapeur pendant 15 minutes après rotation de la soupape de la cocotte-minute. Passer les légumes au moulin à légumes. Ajouter l'assaisonnement et un jaune d'oeuf. Mélanger énergiquement. Ajouter la farine.

Dans une casserole, préparer la sauce en chauffant la crème avec du pamesan, les champignons et de l'assaisonnement.

Faire bouillir un grand faitout d'eau. Former des petites quenelles de pâte avec deux cuillères et les laisser tomber dans l'eau. Finir le saladier de pâte et laisser cuire 1 minute supplémentaire. Egoutter, rouler dans la sauce et servir dans des assiettes chaudes.

Comme on avait très faim, on a rajouté plein de gruyère râpé.